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Le Mouvement associatif de Bourgogne-Franche-Comté et ses membres tirent la sonnette d’alarme face à un équilibre budgétaire de plus en plus fragile. Les 62 500 associations animées par 570 000 bénévoles et soutenues par 76 120 emplois, assument un rôle essentiel dans le maintien du lien social et la cohésion territoriale. Pourtant, elles affrontent aujourd’hui des difficultés sans précédent caractérisées par : Les coupes sectorielles prévues dans le budget de l’Etat. La diminution des budgets des collectivités territoriales. Le décalage dans le versement des subventions généré par l’instabilité politique. Dans un contexte où depuis quelques années, les charges ne cessent d’augmenter et les financements ne cessent de diminuer, ce déséquilibre met en péril les associations, et les pousseà faire toujours plus avec moins. S’ajoute à cela, une transformation des financements publics avec un recours de plus en plus fréquent à la commande publique qui précarise les associations, appauvrit la relation partenariale et renforce les logiques de concurrence. Moins de moyens, c’est moins d’actions culturelles, sociales, éducatives, environnementales. Les associations doivent alors réduire leurs missions, au détriment des bénéficiaires mais aujourd’hui, ça ne tient plus. Les associations encouragent les dynamiques territoriales, économiques et sociales. En réduisant leurs moyens d’actions nous affaiblissons leur capacité à répondre aux besoins des habitants. Comme le rappel le CESE, renforcer le financement des associations est une urgence démocratique : elles garantissent l’attractivité et la vitalité de nos territoires.

Un appel aux collectivités et à l’État pour un budget 2025 à la hauteur des enjeux.

Nous demandons un engagement clair des pouvoirs publics pour garantir l’avenir du monde associatif en Bourgogne-Franche-Comté :

  • Des financements pluriannuels et sécurisés, pour permettre aux associations de planifier et pérenniser leurs actions.
  • Une simplification administrative, afin d’alléger les contraintes pesant sur les associations et faciliter l’accès aux subventions.
  • Un dialogue structuré et renforcé entre collectivités et associations, pour construire des politiques publiques durables et adaptées aux réalités du terrain.

Le monde associatif ne peut plus être la variable d’ajustement ni la victime des dégâts collatéraux des politiques publiques. Nous appelons donc les responsables politiques à se mobiliser. C’est la préservation de notre modèle social et de notre démocratie qui est en jeu.

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