Hier, jeudi 19 octobre, le projet de loi de Finances (PLF) 2024 était soumis à l’examen du Parlement, dans un contexte de crise inflationniste et énergétique qui produit des conséquences très importantes pour les citoyens, mais aussi pour le secteur associatif.
Depuis l’été, les Mouvements associatifs régionaux, et notamment le Mouvement associatif Bourgogne-Franche-Comté, ont rencontré les parlementaires afin de leur présenter leur plaidoyer pour l’appui à la vie associative locale.
Après analyse du PLF 2024, le Mouvement associatif a salué l’évolution globale du budget concernant le développement de la vie associative, et soutenait bien évidemment la proposition d’amendement visant à augmenter le montant des comptes bancaires inactifs qu’il appelle de ses vœux depuis plusieurs années. Il regrette néanmoins quelques points :
1-L’augmentation à minima du budget de Guid’Asso, dont le dispositif préfiguré depuis 2020 et lancé en 2022 peine à se déployer correctement
2-L’absence d’évolution concernant le financement des têtes de réseaux agissant pour l’accompagnement et le renforcement de la vie associative
Une note d’analyse complète et des propositions d’amendements ont été ainsi envoyés mercredi aux députés en ce sens.
Compte tenu des enjeux actuels autour de l’inflation et des nombreuses difficultés énoncées par les associations (qu’elles fassent référence à une augmentation de leurs charges, de leur activité ou bien à une baisse de leurs revenus), le PLF 2024 reste l’occasion d’apporter un soutien important aux associations.
Il est encore une fois à regretter l’emploi du 49.3 par la première Ministre qui vient couper net les possibilités d’une telle perspective et préfigure un budget qui manque d’ambition pour le soutien et le développement de la vie associative.